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LE MAL QUi FOUDROIE EN PLEiN BONHEUR -chorégraphie de toupies- -1997-
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Le film s'inscrit dans la continuité naturelle d'un travail plastique, une installation de toupies. L'apport du mouvement et de la musique a contribué à créer une dimension chorégraphique, absente dans le projet d'origine. Chaque toupie est une sculpture en soi. Selon sa forme, sa taille, la longueur de la tige, elle tournera plus ou moins vite, se déplacera ou restera sur son axe en tournant, perdra peu à peu de la vitesse, ou s'arrêtera brusquement sur un point d'équilibre. Créée à partir des toupies, la bande son, bien que tributaire de l'image, génère en elle même une nouvelle dimension poétique. En fin, le texte articule les liens entre l'objet toupie et l'Homme qui "est un homme parce qu'il danse". D'après la légende hassidique, l'homme comme les toupies, se réalise dans le mouvement, dans une quête perpétuelle d'équilibre. Le titre: "Le mal qui foudroie en plein bonheur", renvoie à un poème de Raymond Roussel ("...le mal qui foudroie en plein bonheur les toupies..."). Laura et Ricardo NILLNI, 1997
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