Dans la sculpture murale, l'ombre portée suggère que l'oeuvre n'est pas plate, que ce n'est pas une peinture.
Une sculpture murale est un objet ambigu, un paradoxe.
On raconte que le diable peut être découvert grâce à son ombre monstrueuse. Mes boîtes, quand on les voit de face, sont des carrés parfaits et, sans avoir à tourner autour, un éclairage génère des ombres qui en dénoncent la monstruosité...
Laura Nillni, extrait du catalogue "Invitation to dream", Ashdod, 2004.
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